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Osez remettre le plaisir au cœur du management !

Dans un contexte professionnel souvent dominé par l’urgence et la pression, oser parler de plaisir au travail peut sembler décalé voire provocateur. Pourtant, à l’heure où la souffrance et le management toxique n’ont jamais été autant dénoncés, il est temps pour les managers d’explorer sérieusement la voie du plaisir comme moteur de motivation et de performance durable.

Et si le plaisir au travail devenait le meilleur levier de performance des managers ?

Notre culture du travail reste encore ancrée dans l’idée que l’effort doit primer sur le plaisir. Or, on constate que la souffrance est rarement causée par le travail en lui-même, mais bien plus souvent, par un management dans lequel le plaisir n’a pas sa place. Une étude Gallup (2024) le confirme : 41 % des salariés désengagés citent le management comme principale cause de leur démotivation.

Pourtant, le plaisir au travail ne relève pas du divertissement : il résulte d’une combinaison subtile de facteurs de motivation intrinsèques (autonomie, raison d’être, reconnaissance) et extrinsèques (ambiance, lien social, diversité des missions). Autant d’éléments structurants d’un mode de management, qui favorise (ou non) notre plaisir d’exercer une fonction au sein d’une équipe et/ou d’une entreprise.

Les neurosciences cognitives confirment cet enjeu : en stimulant les circuits de la récompense et du plaisir (dopamine, ocytocine, sérotonine, endorphines), les organisations renforcent durablement l’engagement. Un management qui nourrit ces circuits biologiques génère davantage de coopération, de créativité, de résilience et donc de performance.

Comment introduire le plaisir dans le quotidien professionnel ?

Le plaisir au travail ne se décrète pas, il se construit à partir de leviers concrets, capables d’activer les bons circuits neurochimiques liés au bien-être et à la motivation.

Voici les cinq principaux moteurs à actionner :

  • Partager une vision porteuse de sens et des valeurs authentiques : quand chacun comprend comment son action contribue à un projet plus grand, il ressent fierté et motivation, nourrissant un sentiment d’utilité essentiel au plaisir au travail.
  • Cultiver la convivialité et la qualité des liens sociaux : les relations de confiance et les moments de partage libèrent de l’ocytocine, favorisant un climat de sécurité émotionnelle qui rend le travail plus collaboratif et motivant.
  • Favoriser un équilibre réel entre vie professionnelle et personnelle : respecter les besoins personnels renforce le bien-être général et réduit le stress, créant les conditions favorables à un engagement plus serein et durable.
  • Pratiquer un feedback régulier, sincère, et valoriser les réussites : être reconnu dans ses efforts déclenche la dopamine, l’hormone du plaisir, et stimule l’envie de continuer à progresser dans un climat positif.
  • Encourager l’autonomie et enrichir la diversité des missions confiées : la liberté d’agir et la variété des tâches stimulent la curiosité, renforcent la confiance en soi et entretiennent le plaisir d’apprendre et d’innover au quotidien.

Pour beaucoup de managers, placer le plaisir au centre de leur pratique représente un véritable changement de paradigme. Un coaching professionnel permet de travailler en profondeur cette évolution : changer de posture, s’affranchir des croyances limitantes, et incarner un management plus vivant et inspirant.

Et vous, êtes-vous prêt à faire du plaisir au travail votre nouveau levier de succès ? Contactez-moi  pour découvrir comment le neuromanagement peut transformer durablement vos pratiques !

 

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