Et si la génération Z, décrite comme instable, exigeante ou difficile à manager, était en réalité un puissant catalyseur de transformation positive pour les entreprises ? En effet, elle propose une opportunité d’évolution à saisir pour les entreprises qui promettent, au travers de leurs marques employeurs bien « marketées », épanouissement et réussite mais qui demeurent dans les faits un univers instable, peu lisible, constitué d’attentes implicites ou contradictoires et de fonctionnements souvent opaques.

De nouvelles exigences à prendre en compte

Nés entre 1997 et 2010, ces jeunes actifs représentent déjà 20 % des effectifs en entreprise. Contrairement à certaines idées reçues, la génération Z ne remet pas en question le travail et ne refuse pas non plus l’engagement : elle veut réussir, évoluer et s’épanouir. Mais elle questionne les modalités car elle veut plus pour elle, va plus vite et son engagement n’est que temporaire. Elle a tiré les leçons du passé après avoir vu ses parents s’épuiser au travail, engagés sans limites, prêt à supporter sans rechigner l’insupportable, et cela sans réelle contrepartie. 

Leurs attentes sont toutefois claires : un travail qui a du sens, un management basé sur l’écoute, plus d’autonomie, des feedbacks réguliers, un bon équilibre vie pro/perso… et des outils digitaux efficaces. Ces exigences (souvent partagées avec les générations précédentes), loin d’être des caprices, poussent désormais les organisations à évoluer dans le bon sens.

• Manager autrement : la Gen Z ne se contente pas d’exécuter. Elle attend un leadership de proximité, du feedback constructif et une vraie reconnaissance. Résultat : les entreprises réinterrogent leur culture managériale pour plus de clarté, de confiance et de collaboration dans un environnement sain.
• Clarifier sa vision : 58 % des jeunes collaborateurs veulent s’engager dans une entreprise alignée avec leurs valeurs (source : Deloitte, 2023). Cela oblige les organisations à affirmer de façon claire et authentique leur mission et leur impact mais surtout à faire vivre réellement leurs valeurs à tous les niveaux sur le terrain.
• Gagner en agilité : friande d’expérimentation, la Gen Z pousse à sortir des silos, à tester, à s’adapter plus vite. Elle insuffle une culture d’apprentissage et de remise en question permanente propice à la créativité et l’innovation.
• Miser sur une digitalisation intelligente : cette génération est née avec le digital. Elle attend des outils fluides et adaptés qui facilitent le travail, pas qui le complexifient.

Un équilibre à construire pour une performance collective plus humaine et pérenne

De son côté, la Gen Z doit aussi intégrer les règles du jeu collectif. Bien faire son travail est un point de départ, mais il faut aussi apprendre à interagir avec toutes les générations, comprendre les codes implicites, et développer son intelligence relationnelle pour trouver sa place dans le respect de tous.

Cela implique de cultiver ses soft skills, notamment l’adaptabilité situationnelle : écouter les plus expérimentés, différer certaines attentes (mobilité, télétravail, rémunération) et faire preuve de flexibilité.  

La génération Z ne fait que refléter ce que beaucoup attendent désormais du travail : du sens, de la considération et de la liberté. Besoin d’être accompagné dans cette mutation générationnelle ?  
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