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Résistance au changement : les neurosciences cognitives à la rescousse

Le changement est inévitable et souvent vital dans le monde professionnel, mais il est souvent accueilli avec réticence. La résistance au changement reste d’ailleurs l’un des défis les plus courants et les plus frustrants pour les dirigeants et managers. Alors, pourquoi notre cerveau résiste-t-il au changement et comment contourner cette résistance ?

Pourquoi notre cerveau n’aime pas le changement ?

Notre cerveau est programmé pour favoriser la stabilité et la sécurité. Le changement, qu’il soit grand ou petit, est perçu comme une menace potentielle. Cela active l’amygdale, une partie du cerveau responsable de la réaction de « lutte- fuite-inhibition ». Cette réaction instinctive nous pousse à éviter les situations inconnues ou perçues comme dangereuses. Une étude de la Harvard Business Review a révélé que 70% des initiatives de changement échouent en raison de la résistance des employés.

Comment contourner ces résistances lorsqu’on est dirigeant ou manager d’équipe

1-Créer un environnement de sécurité psychologique

La sécurité psychologique permet aux collaborateurs de sentir qu’ils peuvent prendre des risques sans crainte de répercussions négatives. Lorsque les employés se sentent en sécurité, ils sont plus ouverts au changement.

Encouragez une culture de l’erreur constructive où les échecs sont vus comme des opportunités d’apprentissage.

2-Adopter une communication transparente

Communiquer clairement les raisons du changement et, surtout, les bénéfices attendus aide à réduire l’incertitude. Répéter les messages clés renforce la compréhension et l’acceptation. On observe que les projets de changement qui incluent une communication fréquente et claire ont 3,5 fois plus de chances de réussir.

3-Impliquer les équipes dans le processus de changement

Impliquer les collaborateurs dans la planification et l’implémentation du changement augmente leur sentiment de contrôle et réduit la résistance. Lors d’une de mes interventions dans une entreprise de conseil, la mise en place d’ateliers participatifs où les équipes pouvaient donner leur avis sur les nouvelles procédures a considérablement réduit la résistance.

4-Appliquer le renforcement positif

Récompensez les comportements qui soutiennent le changement. Le renforcement positif stimule la libération de dopamine, ce qui associe le changement à des sentiments de plaisir et de satisfaction qui lui-même incite à reproduire le bon comportement. Célébrez les petites victoires et reconnaissez publiquement les efforts et les succès des équipes.

Le changement n’est pas seulement une nécessité mais une opportunité de croissance et d’innovation. En utilisant les outils et techniques issus des neurosciences cognitives, vous pouvez guider vos équipes à travers les transitions avec succès et créer une culture d’innovation et de résilience au sein de votre organisation.

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